Dans le cadre du projet de sciences et de recherche participative ColCopEA, les élèves de 1ère et Terminale spécialité biologie-écologie se sont récemment mobilisés pour poser des pièges dans les prés de l’Exploitation Agricole de Cibeins. Ce projet, qui a vu le jour il y a deux ans, permet aux étudiants de s’impliquer activement dans la recherche scientifique tout en développant des compétences pratiques.
Pose de dispositifs expérimentaux
Les élèves ont relevé un premier piège qui avait été mis en place par leurs soins 24 heures avant. Le protocole faunistique mis en œuvre consiste en un piégeage destiné à attraper les bousiers, coléoptères coprophages essentiels à la dégradation des bouses. Les élèves ont également réalisé un protocole fonctionnel : il consiste à mesurer la dégradation d’une bouse sur une période de deux semaines afin de mettre en évidence le rôle majeur des bousiers dans la dégradation des bouses dans les parcelles agricoles.
Les élèves de Terminale, en tant qu’élèves plus expérimentés, encadrent ceux de 1ère dans cette démarche, favorisant ainsi un échange de connaissances et de compétences. Ce travail de groupe permet aux plus jeunes d’apprendre directement des expériences de leurs aînés.
Identification au laboratoire
24 heures après la pose des dispositifs, les élèves se sont rendus au laboratoire pour identifier les bousiers collectés. Cette étape permet de préparer un premier travail d’identification avant de l’envoyer aux experts en coléoptères pour une analyse approfondie. Les observations effectuées durant ces deux jours seront transmises au réseau ColCopEA, où elles seront analysées par des scientifiques du CEFE et de l’Université de Montpellier. Cela contribuera à une meilleure compréhension du service rendu par les coléoptères coprophages en élevage.
Le projet ColCopEA invite les élèves à se familiariser avec les méthodes scientifiques. COLCOPEA regroupe 40 établissements de l’enseignement agicole autour d’une vaste recherche participative, avec l’appui de scientifiques du CEFE-CNRS, du Museum National d’Histoire Naturelle, de l’Institut Agro Florac, et de reso’them. Ce type de projet illustre encore une fois l’engagement du lycée envers une formation de qualité et l’importance de la recherche participative dans la sensibilisation aux enjeux environnementaux actuels.
Nous avons hâte de voir les résultats de cette étude et de continuer à explorer les merveilles de la biodiversité qui nous entoure !