
Présentation de la gestion différenciée
La réorganisation de l’entretien des espaces verts est un objectif crucial pour notre planète. Certaines pratiques d’entretien intensif et non raisonné pour la nature et l’écologie ont engendré des dérèglements sur la biodiversité, le climat, les milieux aquatiques, la faune et la flore.
La Gestion Différenciée mise en place dans l’E.P.L.E.F.P.A. de Cibeins permet de réconcilier la Nature avec l’architecture du site en respectant son patrimoine naturel.
Parmi les atouts du site, nous notons l’acceptation par les usagers des herbes folles :
- un plan de désherbage annuel basé sur le concept du « Zéro-Phyto » (aucun traitement pesticide sur le site) régule la fréquence de désherbage manuel et mécanique.
- la taille douce des arbustes se pratique au sécateur.
- la fauche tardive de certaines parcelles permet de préserver le fleurissement indigène et la faune locale. Le produit de cette fauche est utilisé sur place pour le fourrage des ovins.
- la pratique de l’éco-pâturage réduit la tonte sur un hectare.
- les espaces près du château reprennent un entretien classique. (tonte plus rase, désherbage plus fréquent).
- une prairie fleurie nectarifère nourrit les abeilles domestiques et sauvages présentes en grand nombre sur le site.
- le fleurissement des massifs est composé de plantes vivaces, de bulbes naturalisés et de plantes installées spontanément dans le massif.
En vous promenant dans le parc, vous pourrez suivre les différents aspects de cette gestion différenciée grâce à un circuit Hotspot flashable par QR CODE à destination du public.
Enfin, le parc de Cibeins a reçu à Paris le label EcoJardin, un outil de communication et de reconnaissance à destination du public, des équipes d’entretien et des élus.
Bonne visite du parc !

Nos engagements
Le lycée de Cibeins a opté pour un nouveau mode de gestion d’entretien des espaces verts dès 2013.
NOS ENGAGEMENTS :
- préservation d’une biodiversité riche déjà présente sur le parc :
– Etude environnementale du parc de Cibeins
– Rapport NATURAMA sur la parcelle prairie biodiversité
- ne plus utiliser de pesticide : c’est le Zéro phyto (utilisation proscrite des produits phytosanitaires, comme le glyphosate). Désherbage manuel et mécanique
- suivi floristique et faunistique avec l’implication des apprenants dans de nombreux projets en lien avec la gestion différenciée.
- empêcher le développement des espèces invasives.
- réorganiser l’entretien des espaces verts, créer une ambiance de Paysage Naturel.
- réconcilier la nature avec l’architecture du site en respectant notre patrimoine naturel
- faire accepter la pousse « d’herbes folles »
- pratiquer la taille douce des arbustes, préserver le port des végétaux
- créer des massifs fleuris (dernier en date Mémorial à l’entrée du site)
- réduire la tonte en fauchant tardivement avec le réemploi, in situ, du fauchage pour le fourrage des ovins
- préserver le fleurissement indigène et la faune locale et pratiquer l’éco-pâturage

A découvrir dans le parc
- la prairie naturelle près de la spirale aromatique qui nourrit les abeilles sauvages présentes en grand nombre sur notre site et l’animalerie extérieure,
- le fleurissement des massifs composé à 80 % de vivaces, de plantes spontanées indigènes et de bulbes naturalisés.
- les différents aspects de gestion différenciée (massifs, conservation des existants floristiques).

Conception du plan de gestion différenciée
- 2013/2015 : rédaction d’un plan de gestion différenciée initial
- 2015 : labellisation EcoJjardin
C’est un outil de communication et de reconnaissance pour nos équipes, et à destination des visiteurs. Un label qui certifie notre engagement dans une démarche globale de gestion écologique.
L’engagement d’une démarche d’amélioration continue.
- 2019 : mise à jour du plan de gestion différenciée et nouvelle labellisation EcoJardin
- Additif plan de gestion différenciée 2019
- Label Eco Jardin 2019
- Plan actuel

Origine de la gestion différenciée
La démarche de gestion différenciée n’est pas une pensée novatrice et révolutionnaire.
En effet, dès 1889, Edouard André, dans son ouvrage de référence « Traité général de la composition des parcs et jardins », nous rappelle l’importance de ne pas traiter d’une manière uniforme toutes les surfaces d’herbes dans les parcs et jardins. Plus tard, dans les années 1960, les surfaces à entretenir augmentent rapidement.
Ces nouveaux territoires de la ville et de sa périphérie sont traités selon le modèle horticole. Tout ceci est possible grâce aux progrès de la technologie et de l’industrie. Tout est donc mis en œuvre pour que soit renforcée l’image d’une nature aseptisée.
La Gestion Différenciée n’a réellement pris d’ampleur en France qu’à la suite de colloques « phares », comme le colloque européen qui s’est déroulé à Strasbourg en 1994, avec l’intitulé suivant « Vers la gestion différenciée des espaces verts », renouvelé en 2000.
Elle est pourtant une pratique courante dans les pays d’Europe du Nord. Face à l’augmentation des surfaces d’espaces verts qu’elles ont à entretenir avec un personnel et un budget constants, certaines collectivités ont envisagé la gestion différenciée comme un moyen d’optimiser le temps, le planning des agents et l’utilisation du matériel.
(source CAUE de la Vendée)
Définition :
La gestion différenciée est une adaptation de la gestion d’un espace (conception, entretien) selon les caractéristiques d’un site et selon son environnement vers une meilleure approche économique et écologique des espaces.
C’est envisager les espaces verts comme un ensemble d’espaces individuels interconnectés et non comme un tout.
(source Plante et Cité)
C’est gérer les espaces verts en fonction du milieu (sols, climat…) et de l’usage des lieux pour trouver un équilibre entre l’accueil du public et le respect de la biodiversité.
Liens et Ressources